Pensée positive

Quart de siècle dépassé


Eh oui aujourd’hui c’est mon ANNIVERSAIRE ! Quelle année alors, peut être la meilleure ! J’ai enfin compris que les évènements qui nous arrivent dépendent réellement de notre état d’esprit et quel bond j’ai fait alors, IN-CROY-ABLE ! Je n’en reviens pas moi-même ! Alors faisons un petit flashback sur la dernière année de mon premier quart de siècle.

Il y a un an de ça, je venais de revenir à Jérusalem pour retrouver les miens. Appart super, déménagement fini mais… Toujours pas de travail pour tout payer ! Comment j’allais faire ? A ce moment-là je crois que la seule réponse était « A la grâce de D- » -vous pouvez rire- Je postulais, recevais quelques retours pour des entretiens mais rien de bien concluant jusqu’à Janvier ou Février lorsque j’ai ENFIN obtenu un boulot ! Alors au début ce n’était qu’un mi-temps mais quand ça fait un an que vous cherchez un travail même deux heures par jour m’aurais fait sauter au plafond ! -D’ailleurs je viens de me souvenir que je faisais quelques heures de babysit chez une amie qui me rémunérait selon ses moyens, mais c’était toujours ça. Pis entre nous c’est toujours agréable de papoter avec une amie au travail-

Donc je débute mon boulot -de surcroit c’était un mi-temps après-midi ce qui signifie que je pouvais même faire ma grasse matinée, que demander de plus ?- et je relançais souvent le patron pour qu’il me trouve une place le matin et passer a plein temps. Le temps passe, de nouvelles personnes sont embauchées à plein temps mais toujours pas d’amélioration pour moi sauf qu’on ne connait vraiment pas les desseins de D-. Alors que quelque fois je râlais de me faire doubler par des personnes pistonnées, je reçu une autre offre d’emploi pour un boulot mi-temps matin en GRAPHISME. -oui pour ceux qui ne le savent pas c’est mon métier de base- A ce moment-là bien entendu je lui dis de cesser de me chercher une place -ce qui ne le ravi pas-.

C’est alors que débutent mes journées complètement folles. -J’ai toujours su que c’était toujours du tout ou rien avec moi et l’ironie c’est que ça a été le cas aussi pour le travail également.- Alors voilà je bossais le matin a un point de la ville et l’après-midi a l’opposé ! Sauf que j’avais un, non deux emplois et que j’étais heureuse ! J’ai pu me reformer un peu de vie sociale et m’ouvrir un peu plus. Sortir de cette latence et commencer tout ce long travail que j’ai fait sur moi cette année: être un peu moins sauvage, prendre moins à cœur, ne plus me plaindre pour n’importe quoi, sourire encore plus, juger encore plus favorablement mais surtout m’assumer et être bien avec moi même !

Ajouté à cette porte ouverte, une autre brèche s’est creusé sur le plan familial pour briser les carapaces formées et commencer un long travail de réconciliation. Peu importe le conflit ou la personne -là n’est pas le sujet- j’ai accepté être impuissante et chercher des conseils auprès de professionnels -en l’occurrence une psychologue- J’en aurais eu bien besoin depuis longtemps mais je ne sais pourquoi ni comment, dans l’esprit des gens, voir un psy signifie avoir un soucis et comme à l’époque je faisais quand même un peu attention à ce que l’on disait sur moi -oui oui je suis d’accord comme si chaque chose que je fais est épinglé à mes vêtements ou imprimer sur mon front..- je n’avais jamais franchi le pas. Aussi à un moment, ça ne concernait que moi ce soucis familial du coup je surmontais mais du moment où ça a commencé à dégénérer et toucher les autres membres de ma famille, là j’ai craqué.

C’est étrange comment on peut faire des choses pour les autres et pas pour soi ! On peut encourager quelqu’un mais ne pas réussi à se motiver, on peut dédramatiser le problème des autres et pourtant continuer à grossir les siens… Ca a été un processus de travail énorme. Si bien que parfois quand j’ai honte ou ne trouve pas le courage de faire un truc je me dis que c’est pour quelqu’un d’autre parce que je sais que pour un tiers je l’aurais fait. -ca peut paraitre ridicule mais quand on a toujours été effacé, ou même aller demander une craie dans la classe voisine était un effort croyez-moi ce n’étais pas rien!-

Puis j’ai continué mon recovery en faisant le tri parmi toutes ces personnes nocives autour de moi. Ceux qui veulent toujours tout savoir de ta vie mais qui n’ont jamais rien à te raconter, ceux qui savent pertinemment que tu es seule mais ne t’invitent jamais, ceux qui font des commentaires montrant à quel point ils sont jaloux de toi alors qu’ils ont plus de raison de se contenter de leur situations. Oui, je me suis retrouvée seule. Parfois je me demande si j’étais si naïve ou si je suis juste tombée sur les mauvaises personnes. Quoiqu’il en soit le plus important est d’avoir ouvert les yeux sur ça aussi. Ne croyez pas que c’est si simple, moi qui ai l’habitude de toujours répondre présente si on a besoin de moi -surtout moralement- moi qui prend toujours des nouvelles de Pierre Paul & Jacques, moi qui n’en veut jamais trop longtemps a quelqu’un, croyez-moi ça a été dur mais j’ai compris ma leçon. Je ne dis pas que je ne suis plus présente, on pourra toujours m’appeler, me parler ect par contre, je n’appellerais plus de moi-même. Pourquoi est-ce que je ferais cela pour finalement me faire jalouser, juger ou je ne sais quoi d’autre ? Elle est plus folle la nana, finito cette époque !

Au-delà de tous ces petits points -oui petit parce que le plus gros chantier reste àvenir- l’énorme avancé que j’ai faites -oui vous allez peut être juger ca étrange mais whatever-, j’ai réussi à intégrer les notions de BODY POSITIVISM. -je le laisse en anglais parce que je ne sais pas comment ça s’appelle en français pis en anglais tout fait toujours plus class (a)- Alors en quoi cette notion consiste? Le body positivism c’est simplement le fait d’aimer son corps tel qu’il est sans a priori, sans jugement juste de l’amour et encore une dose d’amour. Cela peut concerner les minces comme les rondes, les hommes comme les femmes, les jeunes comme les personnes âgées !

Qu’est-ce que je n’aimais pas dans mon corps? Vous allez trouver ca étrange mais rien. Quand je me regarde nue dans le miroir, rien ne me dégoute, rien ne me déplait.

Alors ou est le problème? Le problème vient de ce que la société nous impose comme dictat. Il faut être grande, avoir la peau sur les os, des abdos visibles sont un plus, il faut être brune ou blonde, cacher ses taches de rousseurs et pleins d’autre conneries sur notre propre aspect. PIRE encore elle a développé des techniques pour que l’on réussisse à dissimuler ces pseudo-imperfections selon l’angle de la caméra, la couche de peinture qu’on s’applique sur le visage, la façon de porter ses vêtements, la façon de poser et j’en passe.

L’autre aspect complétement pourri de ce dictat du paraitre, on veut te faire croire que si tu n’es pas « comme il faut », tu es flemmard ou dépressif, tu ne t’aimes surement pas ou tu as un souci. Vous vous rendez compte? Juste parce que je suis différente de la « norme» imposée par je ne sais qui, j’aurais un problème ? Et si j’aime les rondeurs? Si je trouve ça mille fois plus joli qu’avoir la peau sur les os ? Si pour moi la cellulite, les taches de rousseurs, les cicatrices et d’autres aspects de mon corps étaient plus des fiertés que des raisons d’avoir honte et me cacher ?
Oui parfois je me dis que je pourrais être moins grosse mais j’en fais plus un complexe, je suis comme je suis on m’accepte entière ou on passe son chemin !

Alors voilà mon premier quart de siècle est terminé et avec une telle quantité de fierté en moi que je ne peux m’empêcher d’avoir mal à la mâchoire à force de sourire.
Tout un tas de situations restent à venir, il y a tout un tas de choses à corriger encore et pourtant le chemin parcouru est tellement immense qu’il m’empli de joie.

Mon anniversaire hébraïque prend fin et la coutume veut que ce jour-là, nos prières sont plus entendues que les autres jours de l’année. Alors toi qui lit ce post, -surtout qui en est arrivé à la fin- je te souhaite d’être heureux, d’être fier de qui tu es, de t’aimer et aimer la vie autant que moi je t’aime. Je ne te connais peut être pas mais je ne déteste personne c’est une certitude, j’ai trop d’amour en moi pour gâcher ma vie à me remplir d’ondes si négative. Je te souhaite que tout ce qu’il y a de meilleur pour toi t’arrive en pleine tronche et qu’aucun obstacle ne t’anéantisse jamais ! Merci pour avoir pris le temps de me lire, d’avoir accepté d’intégrer un peu de moi et n’oublies pas être heureux ne dépend que de toi !

Peace !
Silver

 

Une réflexion au sujet de « Quart de siècle dépassé »

  1. J’adore! C’est super important et beau d’avoir eu le courage de faire ce chemin, et en plus de le partager! Tu as de quoi être fier! #girlpower happy birthday!

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