C’est posée pour la première fois en deux ans sur la terrasse -je veux dire posée pour de bon sur un fauteuil d’extérieur avec ma petite table et mon ordinateur sinon, bien entendu que je me suis déjà posée parterre dehors quoi- que j’ai encore une fois envie d’écrire et laisser mes petits doigts exprimer toutes mes pensées. J’ai tout un tas de sujets à aborder donc je ne sais pas vraiment lequel je vais sortir. Depuis que j’ai compris qui j’étais, que j’ai appris a m’aimer, ce qui m’a permis de savoir comment aimer les autres véritablement, la vie se donne pour mission de me tester et de voir si mes démarches étaient sincères, si j’ai réellement compris tout cela ou pas.
Pas plus tard qu’aujourd’hui, une connaissance a commenté une photo que j’avais posté sur mon statut Whatsapp. La photo en question, une image d’un lapin sur laquelle on versait une goutte dans son oeil pour illustrer les essais en cosmétique sur les animaux. Dessous, une citation disant « Demandez aux chercheurs pourquoi ils expérimentent sur les animaux et leur réponse est: parce que les animaux sont comme nous. Demandez aux chercheurs pourquoi c’est moralement acceptable d’expérimenter sur des animaux et leur réponse est: parce que les animaux ne sont pas comme nous. L’expérimentation animale repose sur une contradiction logique. » – Charles R. Mage. De là a démarré un mini -parce que je sortais du travail et des courses complètement épuisée et donc pas forcément dans de bonnes dispositions pour pouvoir répondre même si généralement, j’évite les débats- débat sur l’absurdité d’être antispéciste -ce que je suis-.
Revenons un instant sur le principe de l’antispécisme. Accordé à la plus grande source de savoir de l’internet dixit Wikipédia, « L’antispécisme est un courant de pensée philosophique et moral, formalisé dans les années 1970, qui considère que l’espèce à laquelle appartient un animal n’est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et de la considération morale qu’on doit lui accorder. L’antispécisme s’oppose au spécisme (concept forgé par les antispécistes sur le modèle du racisme), qui place l’espèce humaine au-dessus de toutes les autres. »
C’est plutôt pour cela que je suis végétarienne. J’ai toujours pensé et ça depuis tellement jeune, que les animaux avaient une importance beaucoup plus grande que ce que la société nous laisse croire. J’ai personnellement toujours essayé d’écraser le moins possible de fourmis, limaces, escargots et autres petites bébêtes. Je ne me sens pas forcément bien quand je tue un petit cafard qui ne m’as absolument rien fait. J’ai fais face à un serpent ou encore trois scorpions dont je ne me suis pas résolue à tuer juste car je trouvais cela ridicule de tuer simplement comme solution « efficace ». J’habitais à coté de la forêt, je les ai juste donc remis dans le jardin et ils ont fait leur vie.
Bref je ne suis pas vraiment là pour vous parler de mes exploits face aux bêtes sauvages. Je suis plutôt là pour mettre en lumière un point : Ce n’est pas parce que quelqu’un pense différemment de vous que c’est forcément absurde, illogique ou complètement con. Je suis d’accord de dire que parfois c’est ridicule et à ce moment là d’expliquer les choses pour chercher à faire comprendre mais dans certains cas, il n’y a pas de vrai ou de faux. Là où pour lui les animaux ont été créé pour servir l’homme -accordé à ma religion d’ailleurs- il n’a pas pour autant le droit de me dire que je suis absurde. On a bien tendance à oublier qu’au delà d’une parole, d’une rationalité, le coté émotionnel rentre énormément en jeu. Là où certain serait outré de maltraiter un animal domestique mais non un animal dit sauvage, je répondrais que je n’en vois pas la différence. Là ou certains n’ont aucuns soucis à dire que tester des produits sur un animal quitte à le faire souffrir, le déformer et parfois même les tuer je répondrais que j’ai du mal mais ce n’est pas pour autant que je vais juger.
Depuis tout jeune, on apprend la vie, le bien le mal selon des critères ma foi bien relatif, celui de nos parents. Peut être même qu’ils ne se sont jamais posé de questions sur cela. -ce à quoi bien des personnes diront que je suis une renégat de remettre certaines paroles saintes en question mais soit- Cela ne veut pas dire que puisqu’ils ne l’ont pas fait, je ne peux pas le faire. J’ai commencé à me renseigner sur le sujet par un ami, lui même vegan. Les concernant aussi j’émet une réserve, je ne pense que la manière de faire des extrémistes soit la meilleure. Informer oui, casser, brutaliser et faire chier non.
Bref, donc même s’il m’a répété ses idées une après l’autre encore et encore et encore jusqu’à ce que je dise que j’allais essayer, le mouvement a eu réellement raison de moi quand je me suis renseignée plus amplement et que j’ai été honnête avec moi même. Certes je ne suis pas vegan mais chacun son rythme et un jour peut être. En attendant, j’aime partager des petits points importants sans pour autant prendre le chou. J’aime rappeler aux gens qu’essayer de se vêtir sans utiliser du cuir, du daim ou de la fourrure n’est pas impossible. J’aime faire passer le message que tous les produits existent en non testés sur les animaux. C’est peut être un peu plus cher mais pour les solutions radicalement cheap, on peut toujours se tourner vers les recettes maison de produits d’entretien –notamment sur les nombreux blogs ou site concernant le zéro déchet, une autre cause à laquelle j »aimerais adhérer-
Enfin bon, je ne crois vraiment pas que ce post à vraiment quelque chose à dire, j’ai l’impression d’avoir un peu parlé de tout ou rien ou de n’être pas allé au bout des choses. Le message important que j’avais à passer ici, c’est de laisser les gens penser comme ils veulent. En écrivant cela j’avoue avoir eu du mal samedi en découvrant que quelqu’un de mon entourage était misogyne comme il n’est plus permis de l’être. Oui encore une facette de ma personnalité même si je ne me revendique pas grande féministe, ça s’inclue dans la liberté.
Il y a donc des cas ou c’est dur de se retenir et ou en 2019 c’est dur de laisser les gens penser comme ils le font, mais ce qui est important de retenir c’est que faire des bourrages de crane pour arriver à ses fins, minimiser la personne en face, la tourner au ridicule ou encore ne pas chercher une seconde à comprendre ses pensées ne sont pas une solution pour faire avancer le monde.
J’ai souvent affaire avec des personnes pour lesquelles je sais ne partagent quasiment aucunes de mes pensées. Lorsque je sens le vent tourner vers une discussion qui va finir en cul de sac, je préfère tourner court et installer un silence de quelques secondes que de m’engager dans un débat stérile qui ne mènera nul part. Alors si c’est agir ainsi pour garder ma liberté de penser face aux cons qui n’acceptent aucun avis étranger au leur, soit, qu’il en soit ainsi.
Ne changez jamais si vous êtes surs d’être arrivé à la meilleure version de vous-même.
Ne pliez pas l’échine parce qu’on vous remets en cause.
Pensez qu’il y a plusieurs visions pour chaque chose dans la vie.
Soyez indulgent et gardez un esprit ouvert à toutes les différences.
Aimez vous et aimez la vie, il n’y a que ça de vrai.
Love.