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Trouver sa place


Bon après des semaines et des semaines je suis enfin là. Apres avoir essayé maintes et maintes fois d’écrire quelque chose -en vrai d’avoir commencé, supprimé et jeté un tas de post- je suis à nouveau en place pour laisser mes doigts courir sur ce clavier et soulager mon esprit beaucoup trop prit d’assaut dernièrement. Dire que tout va bien serait a moitié un mensonge vu que maintenant j’ai trouvé le moyen de contrer mes moments down -et franchement j’aurais pas pensé autant, vu que je n’ai jamais été très musique mais pour le coup chanter et tout oublier ça me réussi pas mal au final.

Donc me revoilà et cette fois pour parler de la place que l’on a dans ce monde. Comme tous les posts précédents il s’agit seulement de mon avis, mon ressenti et mes expériences. Façon y’a vraiment encore quelqu’un qui lit? Bref passons ça n’est pas vraiment important. Aujourd’hui j’ai compris que parfois peu importe les situations et la place que l’on voudrait avoir dans la vie, il faut que l’on comprenne ou notre place se situe réellement et y rester sagement. Je ne pense bien sûr pas que si tu es un employé, tu ne dois pas aspirer à monter en grade, penser à évoluer ou carrément changer de boulot. Je pense plutôt au côté personnel de la chose. Parfois il arrive dans la vie que l’on se pense proche de quelqu’un avec qui on aimerait faire évoluer les choses mais au lieu de la forcer, parfois seulement il suffit de rester sagement là où elle nous laissera l’être.

Honnêtement, je ne sais pas si c’est mieux des fois de forcer les choses ou non mais je suis d’avis de dire que pour sa propre santé mentale, il faut trouver la place que l’on nous accorde et s’y poser au risque de perdre totalement ladite personne. Parfois j’aimerais bien que finalement quelqu’un que j’apprécie me laisse être la meilleure amie que je sais pouvoir être. Parfois j’aimerais aimer alors que ce que l’on m’accorde c’est simplement être le mur des lamentations ou le pansement. Parfois j’aimerais être une amie plutôt qu’un bouche trou. Parfois j’aimerais ne pas être une oreille attentive mais être le cœur qui s’épanche. Parfois je voudrais que l’on m’écoute. Parfois j’aimerais que l’on comprenne ce que je comprends chez les autres et au final je me dis qu’une chose: Sois celle que tu veux que les autres soient pour toi.

Y’a t’il meilleur conseil dans la vie? Ne sommes-nous pas seul à la fin de la journée face au miroir nu de tout masque que l’on a porté dans la journée? Et que faire quand la place ne nous convient pas? Ne pas avoir peur de s’en aller et la laisser à quelqu’un qui aura les épaules pour la combler de la meilleure des façons. Aussi forts et endurants que l’on puisse l’être, à la fin de la journée nous ne sommes tous que des humains avec nos failures et nos besoins. Si à la fin de la journée personne n’est là pour t’écouter, si tu dois en plus revêtir le poids des problèmes et plaintes du monde comment veux tu te tenir debout pour affronter tes propres épreuves? Il existe des héros qui sont capables de tout prendre sur eux mais si tu es là et que tu te cherches, apprends à te délester déjà des soucis qui ne t’appartiennes pas.

Et comment trouver sa place? S’il y avait une réponse je vous la donnerais volontiers et sans passer par A+B mais si la vie était si simple, où se trouverait la satisfaction? Que serait la beauté de l’effort? Le seul conseil que je peux vous donner -et que je me donne en premier à moi même- N’ayez pas peur du changement. Dans la nature je crois que l’homme a peur du changement. Il aime bien sa routine, il aime bien savoir que tout ira bien. Il a peur de troubler son équilibre. Ne voit on pas des gens souffrir de leurs situations et pour autant ne rien changer ? N’entend on pas assez partout la peur du changement? On est fort pour se convaincre que nous sommes bien dans la situation dans laquelle nous sommes même si on a mal, même dans les larmes, parfois les coups. Le jugement des autres, l’inconfort de la position dans laquelle on pourrait se retrouver fait tellement peur mais alors quoi? Vivre une vie que l’on aura pas aimé?

FONCES ! Détaches toi de ces poids qui t’empêche de te trouver, qui t’empêche de franchir le pas de la porte du bonheur. C’est juste là, devant toi. Qu’est-ce que tu attends? Demain? Mais qui dis que demain nous serons encore la? S’il te plaît, attrapes ma main,  relèves toi et courrons nous perdre dans ce trou noir empli de bonheur, de joie et de plénitude. Tu as encore peur? Sers ta main alors, commences par t’aimer et souris. Même quand tu as envie de pleurer souris parce que c’est pas de bobards, ça libère vraiment des endorphines ! Au pire, pleures en souriant tu verras que tes larmes n’ont pas les mêmes saveurs et avances. Ne t’arrête jamais d’avancer. Tu vas peut être te perdre mais si tu n’abandonnes pas et ne lâche pas du regard le soleil au loin, tu finiras par te retrouver dans la forêt de tes sentiments. Je ne dis pas des choses pour les dire, crois-moi, je suis passé par là. Jamais je ne me permettrais de donner des conseils sans être passé dans une situation dans laquelle j’aurais pu le découvrir toute seule.
Écoutes moi.

J’ai eu une enfance des plus heureuses dans un foyer heureux. J’étais une gentille fille -je pense- sans histoires dingues jusqu’à ce que la vie s’arrête devant moi tel un mur sortit de nul part et m’éclate à la tronche sans prévenir. Perdre tous ses repères, s’accrocher à cette branche, la voir casser et se battre pour en saisir encore une autre, sans cesse. Toucher la rivière du bout des orteils, puis sentir le froid de l’eau monter sur ses chevilles, ses genoux. Ce froid intense qui vous prend alors que les branches sont de plus en plus basses, ne plus pouvoir respirer alors que l’eau monte jusqu’à la poitrine. Lutter et tenter de rester agrippé à cette branche aussi épaisse qu’un fétu. Etre tétaniser en apercevant la noirceur des flots tourner autour de toi. Perdre pied et tout lâcher. Se noyer dans ce noir perçant et ne plus savoir quoi faire. Se laisser couler ou se débattre pour flotter et tenter de saisir quelque chose n’importe quoi malgré que vous ne sentiez même plus vos doigts? J’ai choisi après un long temps de latence perdue dans ces eaux intérieures, ces pensées aussi négatives qu’effrayantes, de saisir la toute petite pointe de blanc qui perçait dans l’obscurité. J’ai choisi de me reprendre et me battre parce que personne ne le ferait a ma place.

Alors tu vois, je ne mens pas.

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