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Trimestre un.


Bon vu que je suis incapable d’écrire depuis quelques temps. On va pas prendre de sujet précis et seulement revenir sur le premier trimestre de cette fameuse année miroir.

2020, année qui semblait tellement prometteuse qu’es tu réellement?
Alors que j’écris, on est tous en confinement. Meme quand c’était la guerre et que l’on croulait sous les bombes, on a pas connu ca. Enfermés 24h/24. Sortir le moins possible. Les aéroports complètement clos. Les magasins qui filtrent les personnes qui veulent seulement faire leurs courses de premières nécessité.
Puis on observe les gens plus attentivement.

Qui aurait cru que le PQ soit pour les gens une denrées rares? Qui penserait que ce soit tellement l’anarchie?
Rayons de pates, riz, boites de conserves vides.. Ils ont tous eu peur a l’annonce, pour au final quoi ? Ne pas respecter le confinement? Ou se trouve la logique exactement?

Qu’en est il de cet homme qui a tué sa compagne infirmière car il a eu peur d’attraper ce virus. Que se passe t’il exactement dans la tête de ceux qui laissent des messages anonymes à leur voisins infirmiers, leur demandant de déménager? Mais que se passe t’il dans vos têtes?

J’ai commencé l’année tellement pleine d’optimisme pour constater ou en est le monde aujourdhui. Reste t’il de l’espoir? Serait ce enfin l’annonce de ce Messie que l’on attend tant? Est ce que ce discours est le résultat d’une rage interne qui rejaillit ce soir?

Ca faisait un moment ce genre de sentiment. Loin de chez moi depuis un mois je crois que tout commence à filtrer à travers mes coques de protections. Eh ouai victime du confinement je me retrouve de retour dans mon chez moi d’enfance, loin de mon pays, loin de mon cocon, loin de mes neveux, loin de mon indépendance, loin de moi même.
Bien entendu j’essaie de voir le positif: je vais économiser des dépenses, je vais apprendre à relativiser, me retrouver d’une manière différente.
Observer les évènements d’un oeil différent. Endurer la réalité et chercher le meilleur de moi. Honnêtement, c’est pas tellement donné à l’intant T.

A quel moment, quelqu’un qui te dis qu’il reste là pour toi, qu’il se prive de rentrer dans son cocon, sa zone de confort pour toi, tu lui dis que ce n’est pas lui que tu désires mais une tierce personne? Ya toujours des paroles qui blessent et qui font mal. Point positif? J’apprends à moins prendre a coeur. J’essaie de me détacher. Ca marche plutot, je suis pas ouvertement en train de pleurer, bouder ou raler. Réellement? C’est à l’interieur que ca me ronge. À l’intérieur que ca saigne. À l’interieur que quelque chose est ébréché, surtout quand on ne veut pas comprendre et qu’on te met un « Ridicule » dans la face chaque fois que tu veux en parler.

Eh ben dis donc mes aieux, ça fait longtemps que j’avais pas écrit un tel post, mais faut bien histoire de montrer que même si on a changé, même si on developpé sa joie personnelle, son bonheur personnel, sa confiance en soi, oui il y a des passages noirs. Oui parfois c’est dur. Parfois on a juste envie de mettre la tête sous l’eau et tout oublier. Sentir ses tympans étouffés par le pression de l’eau. Ne plus voir que le noir de ses paupières closes que l’on ne veut plus ouvrir, malgrè les images qui defilent. Puis on essaie de respirer, on se souvient oú on se trouve, et finalement, on ressort la tête de l’eau. Etouffer par ce retour d’oxygène beaucoup trop abondant. Douleur des poumons, bruits assourdissants de ce coeur qui bat, et on ouvre les yeux. Eblouissement total. C’est reparti pour un tour.

Ya des passages ou ca fait mal. Sauf que maintenant, on s’aime.
Laisse t’on tomber ceux que l’on aime? Non. Jamais.
C’est comme ça désormais quand on s’aime, on apprend à s’inquiéter aussi pour soi. Chose nouvelle, étrange. Sentiment de culpabilité, d’égoisme. Et puis quoi ? Ca fait du bien de l’être parfois.

Alors oui je m’accroche malgre les durées de confinement qui continuent de s’allonger encore et encore. Je m’accroche à un avenir radieux. Je m’accroche aux sourires de mes neveux à mon retour. Je m’accroche à ces futurs petits moments en famille et peut-être avec des amis, un jour. Je m’accroche pour le jour ou je reussirais enfin à achever mes rêves. Je m’accroche à ces livres que je veux ecrire. Je m’accroche parce que je l’ai promis à Truffe. Je m’accroche parce que je sais que l’on aura besoin de moi à un moment ou un autre. Je m’accroche à ces détails qui sauront me ravir même si personnes les aura remarqué. Je m’accroche parce que je sais que je peux le faire.

C’est dur et douloureux, je ne mentirais pas sur ce point.
C’est dur et je pleure, oui c’est vrai. C’est dur mais je m’aime.
Je m’aime pour celle que je suis. Je m’aime pour celle que je suis devenue. Je m’aime pour mes propres efforts. Je m’aime pour ceux que je fais pour aider d’autres à se retrouver  -même si ca inclu faire l’éponge pour les soulager. Je m’aime pour tous ces sourires. Je m’aime pour mon sens de l’observation. Je m’aime pour ma douceur et ma sensibilité, peut importe combien je ne sais que trop bien les cacher encore au monde. Je m’aime pour mon intégrité peut importe tout ce que je peux recevoir au quotidien. Je m’aime pour mon ouverture d’esprit. Je m’aime pour tant de choses que je sais qu’à la fin de n’importe quelle épreuve, je peux me relever.

Sourire.

Oh oui ca aussi je sais faire. Aussi douloureux, aussi éclatant, c’est un de mes plus beaux héritages.
Comptez sur moi pour ne jamais le lacher.

Alors oui punaise, que ca fait du bien d’enfin soulager son esprit et écrire ! Ca peut paraitre peut-être prétentieux ce post. Je m’aime pour ci ou pour ca mais au final ce n’est qu’un post pour vous encourager à savoir trouver vos qualités vous aussi. Ne vous méprenez pas, je pourrais vous faire une liste tellement longue de mes défauts, mais ce n’est pas ce que je choisis de montrer.

J’aime ma vie même si on me dit que c’est impossible. Je suis heureuse seule même si on ne me croit pas. J’aime les difficultés même si elles sont dures. J’aime quand je baisse les bras, parce que je trouve un nouveau moyen de les relever. J’aime le noir parce qu’il permet de contempler le blanc. J’aime la douleur parce que lorsqu’elle s’apaise, rien n’est plus doux.

Il y a toujours une faille, peut importe la situation. Ne vous laissez pas abattre. Prenez un moment pour etre en difficulté, mal sil le faut puis step by step relevez la tête et souriez. Un sourire peut des miracles. Croyez en vous. Vous êtes geniaux. Pis si vous n’y arrivez pas, dites vous que je crois en vous à votre place.
Les temps sont durs, mais les arc en ciel arrivent présageant que des merveilles.

Je vous aime.
S.

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